le centre hospitalier de Troyes se dote d’un lithotripteur de dernière génération

le centre hospitalier de Troyes se dote d’un lithotripteur de dernière génération

Les patients souffrant de lithiase urinaire (calculs des reins ou des uretères) peuvent désormais être traités par les urologues de l’établissement au moyen d’un lithotripteur fixe, 365 jours/an. Ainsi le centre hospitalier de Troyes propose-t-il un service de proximité unique dans le département de l’Aube.

 Le principe de la lithotripsie extracorporelle (L.E.C), est largement éprouvé depuis plus de 20 ans : la conduction externe de l’énergie nécessaire (ultra-sons, ondes piezzo électriques, ondes de choc) casse les calculs en fragments qui seront le plus souvent éliminés spontanément dans les urines. Le patient est allongé sur une table confortable, la source d’énergie est située sous lui. Le repérage du calcul est, selon les cas, radiologique ou échographique.

Accomplie au bloc opératoire, chaque séance, qui dure entre 20 et 45 minutes, est associée à une sédation intraveineuse sous le contrôle d’un anesthésiste. La douleur est ainsi maitrisée sans que le patient perde totalement conscience comme lors d’une anesthésie générale classique ; cette bonne tolérance permet ainsi un traitement optimal.

 Le traitement est réalisé principalement en séances programmées dans le cadre de la chirurgie ambulatoire avec des délais d’attente raccourcis compte tenu de l’accessibilité quasi permanente de l’appareil.

 La lithotritie est proposée aux patients hospitalisés en urgence dans le service d’Urologie pour des crises de colique néphrétique, ou adressés par le service des Urgences.

 L’accès à cette technologie s’inscrit dans l’offre des soins proposés au patient, et au plus près de ses besoins.

 Dans la majorité des situations, la lithotripsie extracorporelle (L.E.C) pour lithiase urinaire est le traitement de première intention d’éradication des calculs. Elle est pratiquée selon les recommandations urologiques de bonnes pratiques régies par la profession et l’Association Française d’Urologie.

 Il s’agit d’un traitement non invasif, reproductible, bien toléré, et dorénavant accessible au centre hospitalier de Troyes.

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